Les lacs de notre planète constituent une immense et précieuse réserve d’eau douce. À l’opposé de l’eau tumultueuse des océans et des fleuves, celle des lacs paraît immuable et paisible. Mais cette tranquillité cache une respiration aquatique subtile, un rythme naturel discret.
Finaliste Prix Gémeaux 2016
- La vie secrète des lacs - Meilleure émission ou série documentaire – Nature, Sciences et Environnement
- Le Grand Lac Salé, de contraste et d’extrême : meilleure direction photo – Affaires publiques et documentaires
Le lac Baïkal, de glace et d’eau :
Situé au cœur de la Sibérie, le Baïkal est le lac de tous les extrêmes. Profond de 1637 m, long de 636 km, le Baïkal contient près de 20% des réserves mondiales d'eau douce. Isolé depuis des millions d’années, le Baïkal abrite une biodiversité unique au monde, dont certaines espèces qui constituent de véritables fossiles vivants.
Les Lençois Maranhenses, les lacs du sable :
Au Nord-Est du Brésil, au bord de l’Océan Atlantique, une mer de dunes abrite un chapelet de lacs turquoise qui apparaissent et disparaissent au bon vouloir de la pluie et du soleil. Mais ils n’en constituent pas moins un lieu unique où l’alliance du sable et de l’eau a donné naissance à un écosystème extraordinaire.
Le Tonlé Sap, le cœur battant du Cambodge :
De tous les lacs asiatiques, le Tonlé Sap est sans doute le plus généreux. Plus de trois millions de cambodgiens dépendent de ses eaux poissonneuses. Mais c’est aussi un lac capricieux, dont l’eau disparait et réapparait au rythme des saisons.
Le lac Nasser, l'eau au cœur du désert :
Au cœur du désert égyptien, le lac Nasser, lac de barrage, contrôle depuis quarante ans le Nil éternel. Cette immense étendue d’eau au milieu du désert a été créé par les hommes pour répondre aux besoins des hommes... une expérience gigantesque qui a transformé l’Égypte.
Le Grand Lac Salé, de contrastes et d’extrêmes :
Entouré par de vastes étendues désertiques et de hautes montagnes, le Grand Lac Salé contient tant de sel qu’on pourrait croire qu’il est stérile. Des millions d’oiseaux font pourtant halte sur ses rives pour s’y nourrir ou se reproduire.